Le risque climatique dans les stress tests des compagnies d’assurance
21/01/2020Le régulateur britannique de l’assurance demande de calculer l’impact du risque climatique dans les stress tests appliqués aux activités... Voir l'article
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Les primes des contrats d’assurance sont investies dans des placements (les « réserves ») servant à couvrir les provisions techniques. Si un sinistre survient, l’assureur utilise ses réserves pour régler le sinistre.
La solvabilité d’un assureur, sa capacité à régler les sinistres futurs, peut ainsi être impactée par un niveau de sinistralité supérieur aux provisions techniques calculées, ou par une perte financière.
Imaginons qu’un assureur place une partie de ses actifs dans une entreprise dont l’outil de production est situé dans une zone où il assure un événement de type catastrophe naturelle. Si cet événement survient, il devra faire face de manière simultanée à un sinistre à régler et à une perte financière sur ses placements.
Ce risque – une « corrélation » entre l’actif et le passif – est potentiellement déjà présent dans les portefeuilles, mais pas forcément identifié.
Le changement climatique est finalement un risque du même type que cet exemple simple :
1- Le changement climatique augmente le risque de perte sur les actifs
Ce risque sur les actifs est de plusieurs types :
2- Le changement climatique peut conduire à rendre inassurable une partie des risques
Le principe même de l’assurance repose sur la notion d’aléa et la mutualisation. Si le changement climatique rend, par exemple, les sécheresses certaines dans une zone géographique, alors ce type d’événement dans cette zone ne sera plus assurable.
Le changement climatique est donc un double risque pour le secteur de l’assurance,
[NF]